vendredi 18 février 2011

Le chien
















Chien,
Tu es si noble !
Ta médecine nous enseigne
A aller jusqu’au bout de nous-mêmes
Avec fidélité, patience et sincérité.


Le Chien
La fidélité


Tous les Indiens du Sud-Ouest et des Plaines avaient des chiens. Ces nobles animaux lançaient le cri d’alarme devant un danger imminent. Ils aidaient aussi la chasse et gardaient leurs maîtres au chaud pendant les longues soirées d’hiver. Puisqu’il existe plusieurs espèces de chiens, les premiers chiens des Indiens étaient habituellement à demi sauvages. Toutefois, l’état sauvage ne les détournait pas de la fidélité innée à leurs maîtres.

Tout au long de l’histoire, on a considéré le Chien comme le serviteur de l’humanité. Les porteurs de la médecine du Chien se dévouent habituellement de quelque façon au service des autres ou à celui de l’humanité. Ce sont des bénévoles, des philanthropes, des infirmières, des conseillers, des prêtres ou des soldats.

Le Chien, c’est le soldat de service, gardien vigilant des loges de la tribu comme des attaques surprises. La médecine du chien allie la tendre délicatesse du meilleur ami à l’énergie protectrice mi-sauvage, liée aux exigences territoriales. Comme Anubis, le chien-chacal qui protège l’Egypte, le chien monte la garde. A travers l’histoire, le Chien a été à la fois gardien des enfers, des secrets anciens, des trésors cachés et des bébés – pendant que les mères préparaient les repas ou travaillaient aux champs. Fidèle à sa nature, cet animal mérite la confiance qu’on lui accorde.

En étudiant la médecine du Chien, vous découvrirez peut-être de doux souvenirs personnels reliés à un chien que vous avez aimé. Cela vous poussera peut-être à mieux examiner le message que ce fidèle gardien veut transmettre : approfondissez votre sens du service aux autres. L’espèce canine est vraiment orientée vers le service ; la fidélité de ces animaux passe outre aux mauvais traitements reçus. Même quand le Chien a été victime de cris ou de coups, il continue à aimer la personne qui l’a maltraité, non pas par stupidité mais plutôt par compréhension : une compréhension profonde et compatissante des défauts des humains. Il semble bien qu’au cœur de tout chien réside un esprit de tolérance qui ne cherche qu’à servir.

Par ailleurs, il peut se trouver des chiens chez qui les mauvais traitements ont étouffé toute trace de fidélité. Ils tremblent et se lamentent au moindre signe de désapprobation, mais ce n’est pas là leur nature véritable. Quelques espèces de chiens ont même été entraînés à être brutaux et méchants. Dans un esprit de service, ces espèces ont répondu aux désirs agressifs de leurs maîtres. Ils sont victimes d’une altération de leur mémoire génétique où le service prend un tout autre sens parce qu’il est relié à l’approbation de leurs maîtres.

La médecine de Chien nous demande de considérer combien aisément notre besoin d’approbation peut dénaturer l’esprit de notre fidélité. Si vous avez tiré la carte du Chien, plusieurs questions se posent selon la  situation qui vous a poussé à tirer les cartes.

1/ Récemment, ai-je oublié que je devais d’abord respecter ma liberté personnelle ?

2/ Est-il possible que les commérages et l’opinion des autres ait diminué ma fidélité à un certain ami ou à un certain groupe ?

3/ Ai-je rejeté ou ignoré quelqu’un qui tente d’être un ami fidèle ?

4/ Ai-je été fidèle et sincère face à mes buts ?










Extrait de l'ouvrage de David Carson et Jamie Sams

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